66 Chaussée d'Antin
Paris 9ème
Réhabilitation d'un immeuble haussmannien en bureau
Architecture
Architecture Intérieure
Paysage
MOEX
Équipes BOA :
Mission complète
AE75, QIG, Impact Acoustique
NC
8 799 m²
COVEA
Client :
Preneur :
Livraison :
SDP :
Budget travaux :
Équipe MO :
2026
Crédit photos :
>8 000 m², Architecture, Architecture Intérieure, Avant 1950, Bureau, MOEX, Paysage, Paris intra-muros, QCA, Réhabilitation
Ligne Directrice
Guider progressivement le visiteur, de la rue minérale vers un jardin intérieur retrouvé. L’immeuble, articulé autour d'une cour carrée manquait d’une lecture évidente de ses accès. Nous avons donc installé un large perron dans l’axe du porche : un seul geste, visible dès la rue, qui rend l’entrée évidente.
En fond de cour, un business center prend place entre le rez-de-chaussée haut et le niveau bas. Les volumes construits dans les années 1990 sur la cour arrière ont été retirés pour ouvrir de nouveau la parcelle et recréer un jardin. Le niveau SS-1 s’ouvre désormais largement sur ce jardin grâce à un mur-rideau en bois massif.
L’ensemble du parcours met en scène une gradation. La cour conserve son caractère parisien et pavé, mais un jeu d’alternance transforme progressivement les dalles minérales en pavés de bois — un écho aux anciens pavages en bois qui équipaient autrefois de nombreuses rues et porches parisiens. Ce matériau amène une tonalité plus organique jusqu’au jardin arrière, où il dialogue avec le bois apparent de la façade.
Refonte des plateaux, amélioration du traitement d’air dans l’immeuble,
mise en conformité au décret tertiaire 2040,
création d’un business center au RDC et SS-1 à destination exclusive des occupants de l’immeuble.
Certifications :
BREEAM very good
Séquence d’entrée reconfigurée
L’entrée a été pensée comme un montage cinématographique. Avant travaux, la cour manquait de lisibilité : on voyait tout en même temps, et paradoxalement, rien ne faisait signe. Nous avons donc donner une direction à la cour, un axe invisible. Depuis le porche, un seul élément apparaît : le perron, placé dans l’axe. Il devient le premier plan, le point focal qui structure la scène.
Mur-rideau bois et pierre, une modernité ancrée dans le bâtiment
En fond de parcelle, le business center devait s’ouvrir largement sur le jardin. Mais ajouter une façade contemporaine en métal contre une façade haussmannienne en pierre aurait introduit un matériau étranger.
On a préféré rester dans la continuité : les menuiseries des étages supérieurs étant en bois, le mur-rideau a été conçu en bois massif.
Même logique pour les shadow boxes : plutôt que des caissons métalliques, on les a réalisés en comblanchien, comme le reste de la façade.
Le résultat : un dispositif typiquement contemporain — un mur-rideau — construit uniquement avec des matériaux traditionnels.
Une intervention moderne qui s’inscrit dans la grammaire existante au lieu de la bousculer.
Architecture intérieure
SDP décorée :
Refonte des plateaux, amélioration du traitement d’air dans l’immeuble, mise en conformité au décret tertiaire 2040, création d’un business center au RDC et SS-1 à destination exclusive des occupants de l’immeuble. Création d’une cour végétalisée en décaissé en SS-1 ;
ainsi qu’une large végétalisation de la cour principale.
Équipe BOA :























